Circuits-courts, énergie citoyenne, low-tech…comment l’ESS peut-elle être motrice de la transition écologique à grande échelle ?
Par Patrick Behm, responsable du groupe Transition Énergétique Citoyenne du Labo de l'ESS
L’activité humaine doit être revisitée dans l’objectif d’une nouvelle alliance entre l’Homme et son écosystème.
C’est tout l’objet de la transition écologique. De son côté, l’économie sociale et solidaire prône aussi une transformation forte : repositionner l’entreprise au service du citoyen et du collectif. L’objectif financier doit passer du statut de finalité à celui de moyen nécessaire à l’accomplissement de la mission sociale de l’entreprise. Les fondamentaux des deux transitions (écologique et sociale-solidaire) sont les mêmes : redéfinir une harmonie entre l’Homme, son activité et son environnement.
C’est pourquoi de très nombreuses structures travaillant pour la transition écologique se réclament de l’ESS en adoptant par exemple un statut coopératif (comme Enercoop), associatif (Énergie partagée, Virage énergie) ou encore de pôle territorial de coopération économique (PTCE) comme le Pôle Alpen. L’économie circulaire avec les bricothèques, les recycleries, les structures d’up-cycling ou encore les Repair cafés relève aussi pleinement de l’ESS qui doit être un acteur privilégié de la transition écologique et un levier de changement d’échelle de la transformation sociétale qui devient l’enjeu majeur de notre XXIe siècle.
Nous partageons cette conviction au Labo de l’ESS. Mais il reste beaucoup de travail. Au-delà des principes, comment affirmer concrètement le rôle moteur de l’ESS dans la transition sur les différents sujets de la transition : énergie citoyenne, circuits-courts, efficacité et sobriété, éducation citoyenne etc. ?
Telle est la question sur laquelle nous vous invitons à échanger dans ce forum.
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