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Par Claude Alphandéry, Président-fondateur du Labo de l'ESS

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Contrairement aux entreprises classiques qui cherchent les profits, l’économie sociale et solidaire place l’intérêt général au cœur de ses activités. Ainsi, les citoyens se retrouvent au centre de cette économie plus humaine et se doivent de définir cet intérêt général. La participation citoyenne et la démocratie sont donc des composantes à part entière de l’ESS. Cependant, elles ne vont pas de soi et doivent être formalisées par des règles et méthodes. Cela nécessite à la fois de la formation et des discussions collectives autour de sa mise en œuvre qui soient suivies d’évaluations régulières pour s’assurer de leur application.

 

La mise en œuvre de Pôle Territoriaux de Coopération Economique (PTCE) est un bel exemple de participation citoyenne dans l’ESS. Ces PTCE regroupent, sur un territoire défini, les acteurs de l’ESS associés à des entreprises, des collectivités, des universités etc. et mettent en œuvre des stratégies de coopération et de mutualisation pour répondre à une problématique commune. Ils incarnent une espérance d’une « autre économie » territoriale et de proximité qui soit fortement ancrée dans une dynamique territoriale et au plus près des citoyens. Cependant, il leur faut un accompagnement de la coopération, qui existe chez certains, et qui exige une ingénierie très fine et une évaluation constante.

Et vous, pourquoi pensez-vous que la participation citoyenne est une composante de l’ESS ? Quelles sont les formes qu’elle peut prendre ?

​Merci pour vos commentaires et votre participation, voici la réponse de Claude Alphandery sur le sujet

Nombreuses sont les réactions à la question posée par le Labo de l'ESS sur le lien entre participation citoyenne et ESS.

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Réactions positives et constructives: chacun est d’accord sur cette composante essentielle de l’ESS et beaucoup s’inquiètent du comment; ils ont conscience des difficultés et proposent des solutions pour en sortir :

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Difficultés externes dues à un environnement idéologique et fonctionnel fondé sur un ordre hiérarchique au sein tant des pouvoirs publics que des institutions privées voire familiales; c’est le plus souvent le chef, l’expert, l’homme blanc qui ont le monopole de la décision.

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Difficultés d’ordre interne, personnel, comportemental; comment se débarrasser de mauvaises habitudes,de comportements personnels, d’une ignorance de l'autre qui entravent les prises de décision partagées ?

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Nous avons du chemin à faire jusqu’au plein exercice de la participation citoyenne; mais toutes vos réactions montrent que nous irons loin.  

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Claude Alphandéry

*Les commentaires sont modérés, il est donc possible qu'ils mettent un peu de temps à apparaître en ligne.
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